« Savez par qoy ay mis en rime de France… ? »1 Peut-on définir le style de Nicolas de Vérone ?

Au xive siècle, dans le nord-est de l’Italie, Nicolas Vérone rédige en franco-italien trois chansons geste d’inspiration différente : une Pharsale, qui réécrit sous forme d’épopée deux chapitres la chronique médiévale des Fet Romains, Prise Pampelune, est continuation L’Entrée d’Espagne, et Passion, compilation Évangiles. Son style, hérité figures pensée l’art rhétorique jongleurs, au service d’une vision du monde l’héroïsme novatrice, personnage César étant, par exemple, largement dénigré l’impétuosité héroïque, condamnée. Mais l’écriture Véronais se caractérise également pauses lyriques, lesquelles celui-ci explore diverses facettes sentiments humains, portée moralisante dimension didactique ses textes s’appuie sur formulation tournures parémiques.